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Subject: [APRIL] Quand le ministre de la culture pousse un coup de
gueule ....
Date: Mon, 21 Jun 2004 12:25:51 +0200
http://fr.news.yahoo.com/040620/1/3xj3r.html
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lundi 21 juin 2004, 2h16
Coup de colère de M. Devedjian contre l'industrie musicale et le prix
des CD
PARIS, 21 juin 2004 (AFP) - Le ministre délégué à l'Industrie Patrick
Devedjian a vertement tancé l'industrie musicale, appelant à une
baisse du prix des CD et des téléchargements sur internet, dans un
entretien publié par Le Parisien lundi, jour de la Fête de la Musique.
M. Devedjian doute également des effets bénéfiques d'une baisse de la
TVA sur le disque, réclamée à cors et à cri par les professionnels du
secteur.
"Réclamer la baisse de la TVA sur le disque n'équivaut-il pas à mener
une bataille désormais d'arrière garde?", s'interroge-t-il, estimant
que "le CD est une technologie dépassée" et que "se battre pour lui
paraît un combat perdu d'avance".
Au passage, il relève que "lorsque la TVA est passée jadis de 33% à
18,6%, les prix payés par le consommateur, eux, n'ont baissé que de
8%".
S'il considère que "la piraterie est un drame pour l'industrie
musicale" et qu'il "faut la combattre", M. Devedjian "pense que
la
responsabilité des industriels est également engagée dans cette
affaire".
"J'ai mené une enquête pour savoir pourquoi les jeunes piratent",
explique-t-il, "la réponse est limpide: les disques sont trop chers et
certains titres ne sont plus disponibles que sur internet".
M. Devedjian fustige l'attitude "des responsables du secteurs (qui)
considèrent depuis des années qu'il est plus profitable pour eux de
fabriquer des vedettes pour vendre des disques". Et de s'exclamer: "ça
n'a strictement rien à voir avec l'internet et la piraterie!".
"Voilà pourquoi je me pose la question: qui fait mal son métier dans
cette affaire?", enchaîne-t-il.
Evoquant le téléchargement légal et payant sur internet, le ministre
de l'Industrie "constate que les prix de vente en ligne sont encore
trop élevés" puisqu'ils atteignent pratiquement ceux d'un CD.
"Le gouvernement français est bien décidé à favoriser la concurrence",
souligne-t-il, notant que "l'industrie du disque est trop concentrée
entre les mains de quelques multinationales". Il promet que l'Etat
utilisera les "moyens d'investigation" dont il dispose "pour
vérifier
que le marché fonctionne loyalement".
Le marché phonographique français a reculé de 10% l'an dernier et de
20% au cours du premier trimestre. Les éditeurs phonographiques
imputent ce recul principalement au téléchargement illégal.
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Serge Marelli, Luxembourg
E-mail : serge.marelli(a)linux.lu
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LiLux, Luxembourg LUG :